Iran's offer to France concerning nuclear fuel enrichment is likely to receive short shrift, according to Dominique Bromberger:
« Ce n’est pas sérieux et c’est sans intérêt
». Tel fut aujourd’hui le cri du cœur d’un haut diplomate français
qui a vécu en Iran et qui est un bon connaisseur de ce pays. Et celui-ci
d’ajouter que cette offre avait déjà été faite
à plusieurs reprises et constamment repoussée. Les Iraniens
auraient même, dans le passé, suggéré qu’un complexe
nucléaire soit établi sur l’île de Kish, dans le golfe
persique, et que cette île soit à cette occasion dotée
d’un statut international afin d’assurer la sécurité des installations.
Si tel fut bien le cas, alors la proposition d’aujourd’hui constitue un pas
en arrière.
« D’autant, ajoute notre diplomate, que les Iraniens ont le plus grand
mal à mettre en ligne quelques centaines de centrifugeuses pour enrichir
l’uranium alors qu’il en faudrait des milliers pour fabriquer une bombe ».
En suivant cette piste, on aboutit à l’hypothèse suivante :
Areva et Eurodif, comme le propose Téhéran, construisent une
usine d’enrichissement en Iran et la font fonctionner. Mais, pour une raison
ou pour une autre, les relations se détériorent et le gouvernement
des mollahs décide de nationaliser. Il s’avère donc que la
France a apporté aux Iraniens sur un plateau toute la technologie
dont ceux-ci avaient besoin et qu’ils ne possédaient pas encore.
[..]
En fait, les six, c’est-à-dire les membres permanents plus l’Allemagne,
ont eux aussi proposé l’installation d’une centrale destinée
à enrichir l’uranium mais en Russie et non sur le territoire iranien.
(regard sur le monde, 03/10/2006 >L’offre iranienne à la France : « pas sérieuse »)
...
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